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Vous vivez dans une maison qui dispose d’un terrain sur lequel vous pouvez installer un récupérateur d’eau de pluie ? Qu’à cela ne tienne, vous ferez d’une pierre deux coups en réalisant des économies tout en faisant un geste pour la planète. Solution idéale, le récupérateur d’eau de pluie n’est pas forcément très onéreux puisque les modèles sont variés, avec des tarifs différents en fonction de votre budget et de vos besoins.
Fonctionnement du récupérateur d’eau de pluie : cuve extérieure ou enterrée ?
En pratique, un récupérateur d’eau de pluie vous permet d’économiser plusieurs centaines d’euros sur votre facture tout en contribuant à la protection de l’environnement. Enterrée ou extérieure, la cuve de récupération fonctionne de manière différente.
La différence entre la cuve enterrée et hors-sol réside dans le point de sortie des eaux de pluie. Dans une cuve enterrée, ces eaux coulent vers un point de sortie unique, avec une liaison directe à une pompe et des tuyaux d’alimentation. Lorsqu’il s’agit d’une cuve murale, les gouttières au niveau de la toiture ne sont pas reliées à un même point de sortie.
Critères de prix d’un récupérateur d’eau de pluie
Quels sont les éléments qui influencent le prix d’un récupérateur d’eau de pluie ? On en distingue 4 en particulier :
- l’utilisation que vous souhaitez faire de l’eau récupérée. La cuve extérieure suffit si vous souhaitez utiliser l’eau pour votre extérieur. Si votre choix se dirige vers l’alimentation à l’intérieur de chez vous, mieux vaut choisir une cuve enterrée dotée d’un système complet de filtration (filtre céramique ou en charbon),
- les travaux indispensables à son installation. La cuve enterrée requiert des travaux préalables et un expert du terrassement. Cela inclue notamment le raccordement au tout-à-l’égout, la pose du système de filtration et le raccordement à votre maison. Au contraire, si vous envisagez d’installer une cuve extérieure, de simples connaissances en bricolage suffisent,
- le matériau privilégié. La cuve enterrée vous laisse le choix entre le béton, le plastique ou le polyéthylène. Le béton est généralement le matériau le plus onéreux (environ 3 000 € pour une cuve contenant 1 000 litres d’eau de pluie). De son côté, la cuve extérieure vous laisse le choix entre le bois et le polyéthylène (environ 550 € pour une cuve contenant 350 litres environ),
- les dimensions choisies, qui dépendent notamment de la composition de votre foyer. Une cuve extérieure peut contenir 500 litres d’eau au maximum, tandis qu’une cuve enterrée peut contenir 10 000 litres.
Tarif moyen d’un récupérateur d’eau de pluie hors-sol
Un système de récupération d’eau de pluie extérieur à faible contenance vous coûtera forcément moins cher qu’un système enterré nécessitant l’intervention de professionnels. Comptez environ 300 € pour un récupérateur d’eau de pluie hors-sol. Dans les grandes surfaces vous en trouvez certains modèles en polyéthylène, d’une contenance moyenne de 500 litres, à 100 € environ.
Vous l’aurez compris, la cuve en polyéthylène extérieure est le modèle le moins cher sur le marché. Cela explique pourquoi il est très apprécié par les ménages. D’autant plus que son installation est assez facile et qu’elle ne nécessite pas de réaliser des travaux importants. Toutefois, ce modèle ne convient pas aux grandes familles qui utilisent l’eau de pluie pour un usage quotidien dans leur domicile. Dans ce cas, la cuve devra avoir une capacité supplémentaire, avec une préférence pour la cuve enterrée.
Tarif moyen d’un système de récupération de pluie enterré
En version enterrée, la cuve de récupération de pluie se décline en plusieurs matériaux, et notamment le plastique polyéthylène. Selon sa capacité totale, le tarif peut varier du simple au double. Comptez environ 2 500 € pour une cuve de 1000 litres et 3 500 € pour une cuve enterrée contenant 2000 litres d’eau usée. Les modèles les plus volumineux avec une capacité de 10 000 litres pourront afficher un prix excédant 8 000 €.
Notez également que le choix du matériau de votre cuve dépend pour beaucoup de l’usage que vous souhaitez faire de l’eau récupérée. Si cette dernière vous servira à alimenter le réseau interne dans votre maison, n’optez pas pour le polyéthylène. En effet, ce matériau préserve l’acidité présente dans l’eau de pluie. Une pompe de filtration sera indispensable dans tous les cas si vous en faites un usage domestique.
Selon l’ADEME (Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie), le prix moyen constaté pour un système complet de récupération d’eau de pluie est de 5 000 € TTC. Ce tarif comprend la pose complète, la fourniture des matériaux et la main-d’œuvre. Si vous choisissez le béton, le prix peut grimper jusqu’à 10 000 € avec une contenance conséquente. L’avantage du béton est de procurer de l’eau pure et déminéralisée, ce qui est idéal si vous souhaitez utiliser l’eau dans votre intérieur.
Prix d’un professionnel pour installer un récupérateur d’eau de pluie
Dans certaines situations il sera indispensable de faire appel à un professionnel qui assurera la pose d’un récupérateur d’eau de pluie. C’est le cas si vous choisissez de poser un modèle enterré en faisant usage de l’eau de pluie dans votre domicile (usage sanitaire). Vous devez en effet vous conformer à la réglementation en vigueur et prendre toutes les précautions indispensables. Vous pouvez également demander à un expert d’intervenir pour vous assurer de ne pas commettre d’erreur lors de la pose de votre cuve hors-sol.
Faire appel à un professionnel vous permettra de réussir l’installation de votre récupérateur d’eau de pluie et d’en profiter pendant de nombreuses années. Concrètement, vous pouvez confier l’installation à un plombier ou à un artisan spécialiste de ce type de pose. Le devis tiendra compte de certains actes à prévoir en plus, comme l’excavation à la pelleteuse, au tarif moyen de 130 € de l’heure.
En procédant à ce type de travaux, vous bénéficiez d’une TVA réduite à 10 % (si les travaux sont réalisés dans votre résidence principale construite depuis plus de 2 ans) et de certaines aides. Il s’agit principalement des aides de l’Anah et des éventuels dispositifs mis en place localement ou dans votre région de résidence.